Ikigai vient du japonais et n’a pas de traduction simple en français. On pourrait le traduire avec “raison d’être” ou encore “joie de vivre”. D’après les japonais, tout le monde a un Ikigai avec un travail bien choisi… mais il n’est pas facile de le connaitre, de le trouver et de le faire briller ! Bien souvent nous restons coincés dans les interstices du concept, espaces D1 à D4, puis on s’en accommode ou on s’y sent perdus, insatisfaits. Hors trouver son Ikigai, c’est se sentir en harmonie avec son entourage et soi-même, tout en faisant briller son potentiel et en ressentant du bonheur (quelle pression!!).
Ce concept est avant tout appliqué dans le coaching professionnel, mais vous pouvez l’étendre à la vie de manière plus globale dans le but de vous poser quelques bonnes questions et de trouver les réponses.
Votre Ikigai se trouve à l’opposé (ressenti) de votre vie actuelle ?
Prenez le temps de voir comment vous pouvez faire bouger les curseurs de votre vie pour tendre vers cette joie de vivre.
C’est un concept très exigeant, je vous l’accorde. Le plus important dans cet exercice est probablement de se poser les questions, de prendre conscience où on se situe et de décider si on est en accord ou non avec cette place.
Voici les interstices, dans lesquelles nous pouvons stagner, rester coincés en s’adaptant, et qui valent la peine d’être éclairés :
D1 : Nous ressentons du plaisir et de la satisfaction (et c’est déjà chouette), mais nous pouvons éventuellement nous retrouver dans une situation de précarité.
D2 : Nous ressentons une autosatisfaction et une agréable excitation, mais nous sommes peut-être submergés par des sensations d’incertitude.
D3 : Nous sommes dans une situation confortable, ou même très confortable, mais nous pouvons ressentir du vide ou un manque de réalisation de soi.
D4 : Nous pouvons sentir de la satisfaction, mais nous avons peut-être la sensation d’être inutile.
Contrairement aux japonais, qui sont d’avis qu’un chacun doit trouver son Ikigai (car ils passent la majorité de leur temps au travail, alors tant qu’à faire…), nous pouvons très bien être très heureux dans notre interstice, car peut-être nous trouvons ce qui manque pour notre équilibre dans nos loisirs, nos familles, nos amitiés – dans nos temps de vie.
Exemple : Quelqu’un qui se trouverait par le travail dans l’interstice D4 a tout à fait la possibilité de faire quelques heures de bénévolat dans une association, pour se sentir comblé dans son besoin “d’utilité”… Quelqu’un qui se placerait en D3 a peut-être une passion qui lui permet de se réaliser (créativité, sport….).
Voilà ou se trouvent les limites du schéma japonais : contrairement à eux, nous disposons heureusement d’un temps de vie en dehors du temps de travail !
Ikigai et sophrologie :
En sophrologie nous apprenons d’être à l’écoute de nous-mêmes, puis faisons le point sur nos valeurs profondes et nos capacités. Nous prenons conscience de notre potentiel, parfois enfoui profondément. Nous cherchons à (r)établir l’harmonie de l’esprit et du corps. Nous pouvons alors nous poser les questions pour tendre vers l’Ikigai.
Où j’en suis dans ma vie ?
Qu’est-ce que j’aime faire ?
Qu’est-ce que je veux faire ?
Qu’est-ce que je sais faire ?
Qu’est-ce qui me rend heureux ?
De quoi ont besoin les gens autour de moi ?
Que puis-je faire pour (re)trouver ma joie de vivre ? …